Au bord de la Vézère

Un tour en Corrèze où BillKiss* I O Mcezo* est accueillie en résidence par la ville d’Uzerche, avec le soutien de la DRAC Nouvelle-Aquitaine. Un tour en Corrèze pour un shungu au bord de la Vézère, samedi 2 juillet 2022. Sous la forme d’un banquet citoyen, une performance déambulatoire, inspirée du shungu des Anciens, au sein duquel règnent les valeurs du don et du contre-don. Neuf shunguïstes travaillant à faire récit ensemble autour de la colère du monde depuis la salle des machines d’Uzerche _ Une ancienne papeterie…

Le shungu s’est déroulé sous la forme d’une déambulation. Avec un fil de laine rouge déroulé le long du parcours par Soeuf Elbadawi. Ici les convives attroupés au bord de la Vezère avec Ridvana Muja et Nadège Colladant, deux des neuf shunguïstes présents au micro. Au milieu, l’artiste sénégalais Mangane Ousseynou et son xylophone. Les convives de ce shungu à l’entrée de l’Auditorium Sophie Dessus. Simone Drappier, une des shunguïstes, à l’entrée de la salle des machines. Le philosophe Jean-Christophe Goddard en pleine intervention.

Des habitants d’Uzerche et des environs, ensemble. Anne Valentin, Armelle Cottrant, Catherine Vidal, Laura Hughes, Marie-Paule Vergne, Simone Drappier, Bukurije Lekiqi, Ridvana Muja, Nadège Colladant. A leurs côtés, des figures de « poète errant ». L’artiste Mangane Ousseynou, le philosophe Jean-Christophe, le comédien Fleur, les artistes de Las Chambas Finas Daus Condats. Sous la direction de Soeuf Elbadawi et de son équipe. Margot Clavières à la scéno, Mathieu Bassahon à la régie générale. Et avec la participation de Unlyat Ahmed, traiteur, du label « Gâteaux na magato », venue spécialement à ce banquet, pour une dégustation de cuisine comorienne.

Les convives en pleine déambulation dans la salle des machines d’Uzerche. Sur la mezzanine, Laura Hughes et Marie-Paule Vergne. Le public réceptif. Le comédien Fleur, lors de sa prise de parole, le public applaudissant.

Ce shungu au bord de la Vézère clôt l’année pour BilKiss* I O Mcezo* à Uzerche, où la compagnie a eu à partager son imaginaire éclaté dans le cadre d’un projet de territoire, en partenariat notamment avec La petite fabrique solidaire, la librairie La p’tite marchande, et en faisant venir des kum’redi – des compagnons de route – pour ses fenêtres ouvertes sur le monde. Il y avait là le philosophe franco centrafricain Denètem Touam Bona, le poète dramaturge suisse Jérôme Richer, le conteur martiniquais Dédé Duguet. Lors des journées du patrimoine à l’automne dernier, il y eut aussi la lecture d’un texte co écrit avec des élèves du collège Gaucelm Faidit, avec la participation également de Philippe Richard, comédien au sein de BillKiss* I O Mcezo*.

Le public autour de l’aquarium de la salle des machines d’Uzerche. Avec les membres de Las Chambas Finas Daus Condats jouant et dansant à l’intérieur. Armelle Cottrant, disant un texte. Jean-Paul Grador, le maire de la ville d’Uzerche, au moment du banquet. Une des tables du banquet.

La compagnie a profité de sa présence cette saison (2021-22) à Uzerche pour réfléchir aux fondations d’une future brigade poétique et citoyenne avec les élèves de 5ème du Collège Gaucelm Faidit et pour réinterroger l’une de ses dernières créations – Obsession(s) Remix – sur le plateau de l’Auditorium Sophie Dessus au mois d’avril. Ce shungu au bord de la Vézère est donc sa dernière action menée sur le territoire. Il était normal d’y donner la parole aux citoyens, avec qui la perspective de contribuer aux communs par le récit est possiblement une nécessité. D’où l’idée de ce banquet fait de mots et de mets…

Les images sont de Margot Clavières, de Gwenola Bastide et de Charlotte Michel.

4 réflexions sur “Au bord de la Vézère

  1. La rencontre plus qu’improbable de tant d’imaginaires appartient au mystère de la poésie et du génie artistique. Y associer l’art culinaire relève du bon goût. La Cie garde le bon cap des délires de la créativité. Bonne route.

    J’aime

Laisser un commentaire