Plus d’auteurs, plus de manuscrits, et si peu de lecteurs. L’édition comorienne va mal et se cherche sans cesse un nouveau souffle. De nouvelles maisons voient le jour, cependant, rejoignant la première de toutes – Komedit – dans son désir de faire exister les Comores par le livre.
Bilk & Soul en profite de son côté pour se refaire une santé. Avec de nouveaux projets dans ses tiroirs. Elle lance une collection – Hadisi ya ntsi – avec la sortie de Médias aux Comores/ Des bribes d’histoire (ré)assemblées. Un recueil de journalistes, dressant un état des lieux de la profession. Les textes sont signés de Kamal’Eddine Saindou, Ali Moindjie, Soeuf Elbadawi, Faïza Soulé Youssouf.
Trois autres projets sont en prévision. L’un sur des travaux en atelier d’écriture de jeunes collégiens en Corrèze, à Uzerche où chemine depuis peu la compagnie comorienne de théâtre BillKiss* I O Mcezo*, l’autre sur la fièvre du séparatisme dans l’archipel, vue depuis Ndzuani, le dernier sur Abdou Bacar Boina, le leader du Molinaco, aujourd’hui disparu.
Les deux titres précédents étaient de Souef Ali Amane (ce que mon père ne m’a peut-être pas dit) et de Soeuf Elbadawi (Obsessions de lune/ Idumbio IV), des entretiens pour le premier et du théâtre pour le deuxième…