Les humains parlent beaucoup. Les Comoriens, également. Mais ils oublient tous de raconter la fabuleuse histoire du pays de lune qui se réinvente. Il y est question de culture citoyenne, principalement. Muzdalifa House en a fait son combat[1]. Avec cette prière comme devise : « Nous aimerions croire en l’avenir ! Mais nous ne savons guère à quoi il ressemble. Difficile de faire mieux que nos devins ! A peine si nous nous sentons capables de tenir les promesses d’une nuit de sombre inquiétude. Un jour, avions-nous dit, nous bâtirons une cité de vérités en lieu et place de nos errances actuelles. Un monde de djinns et d’espérances multiples, où il ferait bon conjuguer le verbe « être » en pays de lune, au présent et sans la moindre hésitation ».
[1] D’espace d’expérimentation artistique (2009-2016), le Muzdalifa House à Moroni est désormais devenu un label culturel, promouvant le « fait archipélique » dans un monde rendu soudainement trop grand. Muzdalifa House œuvre sur la toile pour soutenir son action sur le terrain avec un site internet, un mur facebook, un compte vimeo et un compte soundcloud, qui sont autant de possibilités pour défendre ses contenus.