Du concept à la scène

A l’origine, Mwezi WaQ. devait rassembler des générations et des envies, sur une proposition de Soeuf Elbadawi, producteur auprès du label français Buda Musique[1]. Une douzaine d’artistes en quête d’un répertoire inédit et actuel, forgé dans le legs d’un pays, longtemps carrefour des musiques de ce monde. L’aventure a débuté au Muzdalifa House, lieu d’expérimentation et d’agitation artistique à Moroni. Chants de lune et d’espérance, le disque, qui en est sorti, a été consacré par un prix de l’Académie Charles Cros en 2013. Puis il y a eu la volonté de prolonger ce mouvement sur une scène. Une formation de quatre interprètes, à l’image des quatre îles de l’archipel des Comores, a vu le jour en 2014 à Limoges au festival des Francos dans le cadre d’une résidence effectuée entre la Fondation Laboyrie dans le Limousin et Deux Pièces Cuisine en région Ile de France. C’est ce que raconte en partie ce petit film, réalisé en 2015.


[1] Cinq albums produits pour ce label : Musiques traditionnelles des Comores(1998), Chants de femmes des Comores de Zaïnaba (2004), ali.aman chants soufis des Comores (2008), Mwezi WaQ. Chants de lune et d’espérance (2012), Abyati 19 des Lyaman (2019). Prise au festival des Francophonies, la photographie en Une de cet article a été prise au festival des francophonies de Limoges par Christophe Pean.

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